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Tous frères,

Il y a toujours eu des guerres, de la haine, de la peur, de l’imprévu, des innocents tués ou maltraités, des veuves et des orphelins.

Mais les guerres d’aujourd’hui sont plus difficiles à comprendre, à gérer.

Avec toutes les nouvelles technologies, cela n’arrange rien. 

Où est l’insouciance de nos enfants ?

A quoi rêvent-ils s’ils ne pensent pas à leur avenir :

À voyager et à connaitre la culture des autres, ou à profiter tout simplement … ?

Que nous soyons blancs ou noirs ou jaunes… quelle importance… respectons nos différences.

Quant à la religion, restons libres de garder la nôtre sans l’imposer aux autres.  Dieu nous a créés libres et il nous aime tels que nous sommes.

La vie serait belle si les gens se respectaient. Posons un regard d’amour sue celui qui est violent, écoutons sa peur car elle peut nous aider, peu importe sa religion.  Quand on s’engage dans une relation, on n’a jamais fini de la découvrir.

Il faut répondre à l’urgence : famille, petits-enfants, amis,… On n’est pas responsable du malheur des autres ; mais partageons ce que l’on peut partager, c’est déjà se libérer.

Ne te sous-estime pas en te comparant aux autres. Toi seul sait ce qui est bien pour toi. Le respect est le plus beau nom de l’amour.

Il faut sans cesse construire des digues de courage pour faire obstacle aux assauts de la peur, de la haine. Faire un pas vers l’autre, diminue notre peur.

Aimer c’est être vrai, c’est dire simplement : « Je ne sais pas quoi te dire, mais je suis à côté de toi. »

L’étranger c’est l’autre, cet inconnu, je suis la même personne que lui, il ressent les mêmes craintes, unisson nos peurs si nous voulons communiquer. Dans la vie il faut faire confiance à ceux qui peuvent voir trois choses :

  • Ta peine derrière ton sourire
  • L’amour que tu as malgré ta colère
  • Et la raison de ton silence

Chacun doit vivre ce qu’il a à vivre. Il faut mettre des fleurs dans un nouveau vase. Il faut garder la passion de vivre.

Je me souviens de Nadia, cette jeune réfugiée ukrainienne en 1957 chez mes parents à Rettigny. On l’accueillait et on ne connaissait pas sa langue ; c’était difficile, mais cela s’est bien passé. Quand on ne la comprenait pas, elle allait chez notre voisine Marguerite, qui parlait un peu l’Allemand. On s’est bien débrouillées, j’en garde un très bon souvenir. J’aimerais avoir de ses nouvelles, mais je n’ai pas son adresse, j’ai sa photo…

Toutes les religions parlent de paix, d’amour, d’espérance, de justice. Ne serait-ce pas le vrai vivre-ensemble ? … respecter la culture de l’autre ?

La véritable richesse, c’est l’amour, l’humilité, la volonté et la simplicité de demander de l’aide en allant vers les autres.  Savoir se contenter de ce que l’on a, c’est être riche.

Un chrétien c’est quelqu’un à travers qui on voit la lumière.

 

Texte écrit par Marie-Louise Jeangille, du groupe ACRF-Femmes en milieu rural de Gouvy