Samedi 17 juin, à Gembes la conférence de Françoise Hendrickx a proposé au public de regagner en biodiversité.
Cet après-midi, toutes et tous étaient d’accord pour dire que notre patrimoine de « trame verte» est aujourd’hui mis à mal par une société, qui s’urbanise même en ruralité et toute la mécanisation agricole.
Les haies vives, du circuit court profitable pour tous !
Les haies, que nous retrouvons autour de nos habitations, d’étendue agricoles ou forestières, sont un maillage écologique déterminant pour la vie, pour la migration des oiseaux, comme pour la vie d’innombrables mammifères, insectes et plantes... elles agissent comme des tampons contre les extrêmes climatiques devenus récurrents, elles stabilisent les sols, les berges des rivières, elles limitent l’érosion tout en ramenant l’eau verte - cette humidité optimale des sols qui recharge notamment les nappes phréatiques -, elles captent une part importante du CO2, elles protègent contre le bruit.
A l’inverse des barbelés et autres clôtures en plastiques, elles abritent les cultures, les prairies et le bétail, du soleil, du vent et des intempéries. Elles servent aussi de nourriture pour les troupeaux qui peuvent s'alimenter de haies diversifiées et fourragères.
Bouturer, planter et hop ! c’est parti !
Première façon de bouturer : enfoncer directement en terre des bouts de branches d’arbres, des fagots de branches qui ont poussé l’année-même, soigneusement coupées, un bâton ou une tige robuste pour pratiquer les trous d’accueil sur une profondeur de trente à cinquante centimètres. Si vous pratiquer le bouturage en pot, prélevez une branche secondaire en la détachant de la tige principale tout en gardant un petit bout de cette tige qui les réunissait. On plante ensuite cette plante dans un pot sans oublier de bien arroser.
Après la technique passons à la pratique …
Beaucoup d’arbres et arbustes se bouturent aisément et étant donné que la plantation se pratique en automne, rendez-vous est pris afin de se revoir chez Christiane à Haut-Fays ou dans la forêt comestible près de Naomé. Là où des mûriers et des groseilliers grimpent sur les arbres, tandis qu’au sol rampent plusieurs milliers d’espèces de plantes comestibles telles que l’ail des ours, les myrtilles, les fraises des bois, le trèfle, le plantain, la pâquerette, les ronces, l’ortie, le lierre terrestre et une multitudes d’autres comestibles plus alléchants les uns que les autres.
Parmi les siens ou en mélange ?
Le bouturage est une forme de clonage : la bouture est génétiquement identique à la plante mère, puisqu'il s'agit tout simplement d'un morceau de cette plante. Il est donc tout aussi important de diversifier les essences et les peuplements que l’origine de la cueillette des boutures pour améliorer la palette de vos plantations.
Ce qu’il est important de se rappeler…
Tous les organismes vivants sont en mesure de faire des échanges avec leur milieu, ils se produisent afin d’accomplir des fonctions vitales comme la respiration et la nutrition.